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développement durable

17 avril 2014

transport écologique

Transport écologique

Le transport écologique réduit considérablement vos dépenses en carburant.

Femme pantalon blanc velo ville

Le transport écologique a pour objectif de réduire les émissions de gaz polluants et nos dépenses en carburant.

De plus, l'utilisation massive de l'automobile est néfaste pour notre santé et notre environnement.

Pour ce faire, le transport durable a été mis en place comme : le transport collectif, le transport vert (vélo, marche à pied), l'auto-partage, etc.

Pourquoi choisir le transport écologique ?

Le transport écologique a pour objectif principal de limiter considérablement nos dépenses en carburant qui ne cessent d'augmenter. Il permet de réduire, par la même occasion, la pollution qui est dangereuse pour la planète et notre santé.

Pour ce faire des moyens de transport écologiques ont été mis en œuvre pour limiter le gaspillage inutile de la consommation de carburant.

Transport écologique : quels sont les moyens mis en place ?

Différents moyens de transport écologiques ont été mis en place pour préserver la planète et notre santé comme :

  • les transports en commun,
  • les transports verts (marche à pied, vélo),
  • d'autres moyens : covoiturage, éco-conduite, l'auto-partage, les    voitures écologiques, etc.

Les transports en commun

Il existe plusieurs transports collectifs qui sont beaucoup moins coûteux que la voiture traditionnelle :

  • le train est moins polluant que la voiture, de plus il est pratique    et plus rapide ;
  • le bus : les villes sont dorénavant équipées de bons réseaux de    bus ;
  • le tramway qui dispose d'un moteur 100 % électrique, préserve la    qualité de l'environnement.

Le transport vert

Le vélo, la marche à pied ou encore le roller pourront être privilégiés pour des petits trajets, sachant :

  • qu'il faut 8 minutes à pied pour faire 500 mètres ;
  • vous utilisez le même temps, sinon plus pour la voiture, car vous    devez :    
    • la sortir du parking,
    • respecter les feux et les limitations de vitesse,
    • faire face aux embouteillages,
    • et enfin trouver une place de stationnement qui est souvent        payante.

Le vélo, la marche à pied sont bons pour la santé et sont incontestablement les transports verts les plus intéressants pour les trajets courts.

Plusieurs villes ont également mis en œuvre des dispositifs comme le Vélib' parisien pour se déplacer en vélo.

Les autres moyens de transport écologiques

D'autres moyens de transport écologiques sont aussi efficaces pour éviter d'utiliser la voiture traditionnelle :

  • Le     covoiturage qui    consiste à partager sa voiture avec des individus qui effectuent le    même trajet.
  • L'auto-partage : c'est un groupe de personnes qui se cotisent pour    acquérir et entretenir un véhicule. La personne se sert de la    voiture quand elle en a besoin. Une autre personne peut l'utiliser    quand l'auto est au parking.
  • L'éco-conduite    est une conduite souple qui vous aidera à réduire votre    consommation de carburant de 40 %.
  • Les    voitures écologiques, comme le véhicule électrique    ou la voiture hybride,    sont aussi un moyen de transport écologique. Cependant, elles sont    beaucoup plus chères à l'achat qu'une voiture traditionnelle.

 

résumé:les transports écologiques sont un nouveaux modes de transports qui permet aux habitants de se déplacer en respectant l'environnement et expliquent les différents moyens et les différents but de ces dérnier.

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17 avril 2014

les jardins édagogiques

Grâce à l’initiative de l’équipe enseignante, le jardin pédagogique d’Allouagne est sorti de terre en 2012, remplaçant un terrain à l’abandon non loin de l’école primaire. En plus du potager, un bassin pour la faune, deux récupérateurs d’eau de pluie et un composteur ont été installés. Dès le printemps, les élèves de CM1 et CM2 ont planté une dizaine de variétés différentes de fruits et de légumes. Outre le semis, ils apprennent à entretenir leur jardin jusqu’à la précieuse récolte des fruits de leur travail.

Pauline, 9 ans : « On a appris à planter des graines à l’école, maintenant je le fais aussi à la maison avec mes parents »

Pour valoriser cette initiative qui s’inscrit dans le projet communal d’Eco quartier, un site internet a été élaboré par l’équipe pédagogique pour que les parents d’élèves et l’ensemble des habitants soient informés de la vie du jardin.

« Gestion de la biodiversité et respect de l’écosystème ont réuni tout un village autour d’un même projet » (Daniel Rougé, Maire d’Allouagne)

Des projets plein la tête à l’école de Gonnehem

Salades, tomates, persil, framboises... un jardin complet ! ©Communauté Artois LysLe jardin pédagogique d’Allouagne a fait germer quelques idées dans une commune voisine. A l’occasion de la reconstruction du bâtiment scolaire, l’équipe enseignante de l’école primaire de Gonnehem a souhaité, elle aussi, avoir son propre potager. En lien étroit avec la municipalité, des élèves du collège Léo Lagrange ont été chargés de mettre en place la structure du jardin. Une fois la quinzaine de bacs installée, la plantation pourra commencer. Les enfants de l’école primaire ramèneront les graines de leur choix et pourront ensuite en observer les résultats. Chaque classe devra veiller sur deux bacs et entretenir les parties communes : des allées ornées de fleurs et d’arbres fruitiers. Un composteur et un récupérateur d’eau de pluie seront également mis en place.

« Au fil des années on va s’améliorer. Là, on expérimente » explique la directrice de l’école.

L’implantation de ce jardin pédagogique est particulièrement stratégique  : au centre du village, jouxtant la cour de récréation de l’école primaire, il reste accessible à la population. Géré de manière raisonnée afin d’en maîtriser les coûts d’entretien, il permettra également de préserver la biodiversité et de valoriser le cadre de vie puisque certaines plantes cultivées par les enfants seront replantées dans la commune pour l’embellir.

résumé: le but de ces jardins pédagogiques et leur interet sont illustés il explique que les jardins sont une nouvelles formes de faire découvrir au enfants la nature et de reforcer le liens social

17 avril 2014

énergies renouvelables

Les énergies renouvelables (ER) utilisent des flux inépuisables d'énergies d'origine naturelle (soleil, vent, eau, croissance végétale...). Ces énergies de l'avenir ne couvrent pourtant que 22% de la consommation mondiale d'électricité avec l'importance de l'hydroélectricité qui représente les trois quarts de l'électricité issue des ER.

Les principaux intérêts des énergies renouvelables sont leur non épuisement et leurs émissions très limitées de gaz à effet de serre comme en témoigne l'analyse du cycle de vie de leur exploitation.

Les énergies renouvelables et tout particulièrement la petite hydraulique, la biomasse et le PV solaire, fournissent de l'énergie électrique, de la chaleur, de la force motrice et un approvisionnement en eau à des dizaines de millions de personnes dans les zones rurales de pays en développement. Elles desservent ainsi l'agriculture, des petites industries, des foyers, des écoles et comblent d'autres besoins communautaires.

L'utilisation de ces énergies n'est pas récente (moulins, feu de bois, thermes...), c'est pourquoi nous présenterons ici, en plus de l'hydroélectricité, les "énergies nouvelles" (ENR) celles qui sont virtuellement inépuisables, très peu polluantes et qui bénéficient d'avancées technologiques et de processsus de développement depuis les années 70.

 

source:

 

auteur:

 

résumé: ce site permet de décrire le but de ces energies pourquoi les villes et les habitants mettent en place ces techniques et également pourquoi ceci et un avenir.

17 avril 2014

gestion durable et gestion différenciée

Ces nouvelles pratiques de gestion des espaces verts sont plus adaptées aux usages des habitants et à la géographie des lieux. Elles privilégient une esthétique composite, autorisent à certains endroits moins de tontes et permettent de développer la surface des espaces verts grâce à une meilleure péréquation des coûts d'entretien. Le parc de la Caserne de Bonne qui permettra d'augmenter le patrimoine vert de la ville avec ses 5 hectares de parc bénéficiera ainsi d'un entretien en adéquation avec ce nouveau mode de gestion.

Principale caractéristique de ce mode de traitement, la gestion différenciée, c'est-à-dire qu'au lieu de tout traiter uniformément, on différencie l'entretien des espaces verts - parcs, jardins et cheminements - en 4 classes, qui vont du plus sophistiqué au plus naturel. On peut trouver, en particulier sur les grands parcs de la ville, au parc Mistral, parc Bachelard et parc Verlhac - toutes ces classes de traitement réunies.
La gestion différenciée s'inscrit par ailleurs dans une démarche ambitieuse de gestion durable qui vise à préserver les ressources dans une perspective globale, à favoriser la biodiversité et à éviter les produits qui présentent des effets induits nocifs pour l'environnement (désherbants, pesticides...).
Ainsi à Grenoble l'usage des produits phytosanitaires a été considérablement réduit (90% en centre-ville). Ces produits qui empêchent les plantes de se développer et évitent des désherbages trop fréquents ont en revanche, une action polluante sur l'eau. D'autres visent à protéger les plantes contre les prédateurs, mais peuvent nuire aux organismes vivants (insectes utiles...).

Autres gestes durables

Le broyage sur place des feuilles et branches reconvertis ensuite en compost. La généralisation des plantes vivaces que l'on change tous les 3 ou 4 ans au lieu d'une fois par an, pour les plantes annuelles. L'utilisation plus rationnelle de l'eau, la préférence donnée aux espèces locales pour augmenter la biodiversité.... On voit ainsi réapparaître, dans certains petits coins de la ville, des coquelicots et autres fleurs champêtres qui font le bonheur des abeilles et autres petits insectes utiles. 

auteur: ville de grenoble

17 avril 2014

écoquartier

Écoquartier : définition

Il est difficile d'en donner une définition précise et concise, puisque l'une des caractéristiques fondamentales de l'écoquartier est d'être un ensemble de solutions adaptées à un contexte local. Un quartier durable est préférablement central, bien desservi par les transports en commun et les cheminements doux (piétons, cyclistes). Il intègre de la mixité sociale[1] et fonctionnelle[2], de l'habitat dense pour éviter le gaspillage des espaces, une bonne orientation et une bonne isolation des bâtiments, la recherche de la sobriété énergétique et le recours à des énergies renouvelables, des formes urbaines et des espaces publics de qualité, une valorisation et une gestion durable de l'eau (collecte de l'eau de pluie pour l'arrosage, etc.), une gestion efficace des déchets, la participation de tous les habitants à la vie du quartier (cela peut aller à de la concertation lors de la phase projet à l'animation quotidienne de certaines installations). L'écoquartier se soucie également de la biodiversité urbaine et propose des espaces de nature en ville.

Conformément à l'engagement 49 du Grenelle de l'environnement[3], le ministère en charge du développement durable a demandé en 2008 l'implémentation d'une politique de soutien au développement des écoquartiers. Les appels à projets de 2008 et 2010 ont permis de mettre en avant et de récompenser les bonnes pratiques et de créer une culture commune autour de l'urbanisme durable. La grille « écoquartiers 2010-2011 » intègre des objectifs qui font écho à ceux du Grenelle, des Agendas 21, du Plan Ville durable, du pacte de solidarité écologique, etc.

L'écoquartier, une réalisation expérimentale de l'urbanisme durable

Une rupture avec l'urbanisme classique

Les écoquartiers constituent un acte de rupture : ils permettent d'expérimenter et de débattre de solutions nouvelles, rendues nécessaires par la remise en cause de l'urbanisme classique, particulièrement au cours des années 1980 et 1990. Le développement périurbain, qui repose sur un modèle pavillonnaire (en réaction contre l'urbanisme des grands ensembles, devenus petit à petit des instruments de ségrégation[4] par l'habitat) est largement critiqué, car il a conduit à un gaspillage des espaces et au tout-voiture.

Les écoquartiers constituent alors une tentative d'approfondir la transformation des pratiques urbanistiques. Ils jouent le rôle de terrains d'expérimentation et permettent de tester des solutions nouvelles pour dépasser la crise de l'urbanisme.

Un laboratoire grandeur nature

L'écoquartier est un lieu d'expérimentations, techniques et environnementales, mais aussi économiques et sociales. Si la première chose qui nous vient à l'esprit est la performance énergétique, c'est sans doute parce que les premiers écoquartiers, en particulier scandinaves sont particulièrement axés là-dessus. Par exemple, Bo01 à Malmö atteint ses objectifs de 100 % d'énergies renouvelables grâce à plusieurs technologies combinées : des pompes à chaleurs aquifères, des capteurs solaires, des éoliennes, un stockage naturel d'eau chaude, la récupération de l'eau de pluie grâce à des canaux et toits végétalisés, un système de canalisations souterraines à vide d'air pour le ramassage instantané des déchets, et la production de biogaz par l'incinération.

Pourtant, réduire le quartier durable à sa simple dimension éco-technologique serait une erreur : suivant la logique du développement durable et de ses trois piliers, l'écoquartier intègre des objectifs environnementaux, économiques et sociaux. Il constitue donc un lieu idéal d'innovations sociales, en faisant par exemple varier la typologie des logements qui le composent : logements de plus petite taille, en accession sociale à la propriété, logements sociaux locatifs, pour la colocation, pour les familles élargies, etc.

Le quartier, un terrain d'invention pertinent

L'échelle du quartier permet de dépasser la dimension du simple bâtiment et de redonner du sens à cet espace progressivement désinvesti par ses habitants. Cette échelle permet d'intégrer de la mixité (sociale, générationnelle, fonctionnelle) et de (re)faire du quartier un lieu de vie. En effet, avec le développement périurbain et l'accroissement de la mobilité (grâce à la voiture, on va de plus en plus loin pour faire ses courses, se divertir, etc.), l'attachement de l'individu au quartier a petit à petit diminué. L'écoquartier permet de relancer le mythe de la communauté, ou du moins devient synonyme d'une certaine qualité de vie. Il redevient un espace que l'on s'approprie et où on prend plaisir à échanger.

De plus, l'échelle réduite du quartier permet d'expérimenter une approche intégrée, c'est-à-dire une approche prenant en compte toutes les dimensions de la ville et tous les besoins de l'individu. Elle permet de tester des solutions et déterminer par une évaluation critique celles qui sont applicables au reste de la ville.

Bien sûr, le passage de la théorie à la pratique ne se fait pas sans difficultés. Souvent construits de toutes pièces, ces quartiers idéaux ont du mal à se solidariser avec le reste de la ville. Bannir la voiture d'un quartier ne fait que déplacer le problème, et ne rend pas l'ensemble de la ville plus durable. Si le quartier durable doit avoir un fonctionnement interne logique, son articulation au reste de la ville doit être tout autant réfléchie, faute de quoi il deviendra un ghetto « bobo-écolo », refermé sur lui-même et pas vraiment durable. Via l'organisation des transports en commun à l'échelle de toute la ville, il doit être facilement accessible et constituer un lieu attrayant pour les quartiers alentours.

Les écueils d'une politique d'écoquartiers

Les publications sur les écoquartiers sont nombreuses, tant ces objets urbains ont intrigué, fédéré, divisé... La littérature sur le sujet est partagée en deux visions : pour certains, les écoquartiers sont de formidables outils de la ville durable, permettant l'expérimentation et le passage à un urbanisme plus respectueux de l'homme et de l'environnement. Pour d'autres, ces utopies urbaines ne s'intègrent pas au reste de la ville et demeurent réservées à une élite capable de s'offrir des logements de qualité.

L'écoquartier, un outil de marketing territorial ?

Les motivations à l'origine de la construction d'un écoquartier sont nombreuses, variées, et pas systématiquement vertueuses.

Dans un contexte de décentralisation, les collectivités locales ont instrumenté le développement durable (notamment urbain) pour affirmer leurs nouvelles compétences. La construction d'écoquartiers peut ainsi constituer une modalité d'affirmation pour une collectivité.

Le cas de la France est bien particulier : les élus ont investi tardivement la problématique du développement durable (au début des années 2000) et cette notion, très floue et ambiguë, donne lieu à des interprétations contradictoires. À l'heure où plus personne ne peut ignorer les menaces qui pèsent sur notre planète, l'écoquartier peut constituer un moyen pour les élus de ne pas entreprendre d'actions à l'échelle de la ville tout entière. Une communication importante sur une opération d'aménagement permet de montrer que les pouvoirs locaux agissent pour sauvegarder l'environnement, même si aucun projet de fond n'est engagé.

Enfin, la concurrence entre collectivités pour gagner de nouveaux habitants et croître est rude. L'écoquartier peut constituer un outil de marketing territorial pour rendre un territoire plus attrayant qu'un autre.

Un néo-communautarisme sous couvert d'écologie ?

Pour beaucoup, les écoquartiers ne seraient que le reflet des valeurs individualistes de la société, l'argument écologique permettant de reconstituer un entre-soi. Ainsi, l'écoquartier permettrait à un groupe de personnes aisées avec quelques préoccupations environnementales de vivre entre elles.

En théorie, ceci est complètement faux, puisque l'un des objectifs de l'écoquartier est la mixité sociale. Il ne doit pas constituer un moyen de réserver des logements aux plus nantis et doit être accessible également à des catégories moins favorisées via le logement social. C'est une des innovations de la ville durable : elle prend en compte les inégalités sociales et tente de ne pas les cumuler avec des inégalités environnementales[5]. Le développement durable y devient un levier de démocratisation et d'harmonisation des niveaux de vie.

Toutefois, si l'on fait le bilan critique des écoquartiers habités depuis plusieurs années, on constate que le volet social reste le parent pauvre du développement durable. Les surcoûts entraînés par le recours à des matériaux plus performants (au niveau de l'isolation thermique, sonore, etc.), etc. se répercutent souvent sur les prix à la vente et sur les loyers. La pression foncière vient se rajouter à l'ensemble, et au final, les logements ne sont plus accessibles qu'à des populations aisées, malgré des intentions de départ vertueuses. Parfois, ces quartiers ont manqué d'ambition dès le départ et n'ont pas intégré le volet social dans leurs préoccupations.

La participation du public, un objectif rarement atteint

La participation du public, tant recherchée, se traduit parfois par un véritable processus de co-construction du quartier, comme à Leidsche Rijn (près d'Utrecht, Pays-Bas), où la municipalité a proposé un projet de quartier durable qui serait entièrement élaboré grâce à la participation citoyenne. Les personnes intéressées se sont manifestées et après un temps de formation, elles se sont mis d'accord sur des objectifs communs et on travaillé en étroite collaboration avec les professionnels de l'aménagement. Le quartier Lanxmeer à Culemborg fut lui aussi entièrement construit par ses habitants. Ces cas exemplaires sont toutefois l'exception : la plupart du temps la « participation » du public ne se traduit que par une brève phase dite de « consultation » où les aménageurs expliquent leur projet et où les citoyens qui se sentent concernés (assez peu nombreux) formulent quelques revendications, souvent liées à des inquiétudes.

Enfin, les écoquartiers ne sont pas systématiquement habités par des éco-citoyens : l'objectif avoué de Bo01 à Malmö était d'ailleurs de bâtir un quartier qui pourrait se passer de ces habitants pour être écologique. Ce changement dans nos modes d'habiter ne se traduit pas (encore) par un véritable changement de mentalités et de manières de vivre.

L'écoquartier, partie d'une stratégie plus globale de ville durable

L'écoquartier doit s'insérer dans un projet plus général

Il serait faux toutefois de considérer l'écoquartier comme un caprice écologique. À condition de s'intégrer dans un projet plus global, à l'échelle de la ville et même de l'aire urbaine[6], l'écoquartier est un élément stratégique pour une démarche de ville durable. En tant que terrain d'expérimentation, il permet d'accumuler de l'expérience, de tester ce qui fonctionne ou non. Associé à un véritable recul critique, l'écoquartier constitue un levier de la ville durable. Les « bonnes pratiques » peuvent être étendues petit à petit aux autres opérations d'aménagement, pour que la durabilité devienne progressivement la norme, et que parler en termes de « quartiers durables » n'ait plus réellement de sens, puisqu'ils le seront tous.

L'enjeu majeur de la ville durable : le renouvellement urbain

Pour l'heure, beaucoup d'écoquartiers sortent de terre, et sont des constructions de toutes pièces. Le défi principal de la ville durable n'est pas la construction de nouveaux quartiers en périphérie : s'il y a bien une idée sur laquelle tout le monde est d'accord, c'est la nécessité de stopper l'étalement urbain. Le développement périurbain, intense dans les années 1960, a généré des quartiers dortoirs (résidentiels), avec peu de services de proximité, d'où une hyper mobilité et un recours systématique à la voiture des habitants des espaces périurbains pour travailler, faire ses courses, se divertir… Entraînant les problèmes que l'on connaît aujourd'hui.

L'inversion de la tendance a quelque chose d'ironique : le rêve de ville à la campagne était autrefois un rêve écologique, alors qu'aujourd'hui tout le monde s'accorde à critiquer les dégâts causés par l'étalement urbain. Profondément ancré dans les mentalités, ce modèle périurbain reflète nos valeurs, dont la voiture est le symbole : aspiration à la propriété privée, à l'espace, etc. Ce développement est le résultat de nombreux facteurs (spéculation immobilière, aides au logement pour la construction de maisons individuelles, développement des grandes surfaces et des infrastructures routières, etc.).

La ville durable est donc avant tout une ville dense, pour éviter le gaspillage d'espaces, et qui se reconstruit sur elle-même (rénovation[7]) ou s'améliore (réhabilitation[8]). Les économies d'énergies et d'espaces potentiellement réalisables grâce à ces procédés sont énormes, les bâtiments anciens de centre-ville étant souvent des « passoires thermiques ».

Toutefois, la reconstruction de la ville sur elle-même, surtout en centre-ville, chasse les populations modestes au profit de populations plus aisées (c'est ce qu'on appelle un processus de gentrification) car les loyers augmentent. Ces populations se concentrent alors dans les couronnes périurbaines, voire au-delà, et n'ont plus accès aux services et transports de qualité que propose la ville dense. Le recours à la voiture ne peut donc pas être pénalisé trop vite, car ce sont les populations les plus modestes qui en seraient les principales victimes.

L'enjeu pour la ville durable est alors de parvenir à concilier préoccupations écologiques et sociales pour ne pas accumuler des inégalités.

Vers un changement des mentalités ?

Si l'on communique autant sur les écoquartiers, c'est aussi parce qu'ils permettent d'attirer l'attention de tous sur le développement durable. En mettant en avant ces quartiers exemplaires, les pouvoirs publics espèrent entraîner un changement des mentalités de tous (citoyens, professionnels de l'aménagement, élus, etc.)

Les pratiques des professionnels évoluent, pour certains lorsqu'ils sont associés à des démarches d'écoquartiers, pour la majorité du fait d'un changement dans les pratiques des concurrents, et par des évolutions de la réglementation. Par exemple, la Réglementation Thermique 2012 (RT2012) a pour objectif de limiter les consommations énergétiques des bâtiments neufs, tous les bâtiments neufs devant être BBC  à partir du 1er janvier 2013. Or, ces évolutions dans la réglementation sont permises notamment parce que des expérimentations ont été faites au préalable, grâce aux écoquartiers par exemple.

source:

  • EcoQuartier - Ministère du Développement durable
  • Eco-quartiers.fr
  • Yves BONARD et Laurent MATTHEY, « Les éco-quartiers : laboratoires de la ville durable », Cybergeo : European Journal of Geography [En ligne], Débats, Quartier durable ou éco-quartier ?, mis en ligne le 09 juillet 2010.
  • Antonio DA CUNHA, « Les écoquartiers, un laboratoire pour la ville durable : entre modernisation écologique et justice urbaine ». Espaces et sociétés, 2011/1, n°144-145, p. 193-200
  • Verena SCHAEFFER et Camille BIERENS DE HAAN, « Pays Bas : quatre quartiers durables entre désirs et réalités », Revue Urbanisme, n°360, mai - juin 2008, p. 34-40
  • Jacques THEYS et Cyria EMELIANOFF, « Les contradictions de la ville durable », Le Débat, 2001/1 n°113, p. 122-135
  • Taoufik SOUAMI (dir.), « Écoquartiers et urbanisme durable », Problèmes politiques et sociaux, La Documentation Française, février 2011, n°981.

auteur:anne Sorignet

resumé: ce site difini l'écoquartier il explique l'interet de ses nouveaux procéder , le but et les réalisations éxpérimentale et la olitique de celle ci.

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